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Michelin sommaire le GP d'Australie

MICHELIN PRET POUR PHILLIP ISLAND Le GP d'Australie est l'un des événements les plus attendus du calendrier MotoGP. Le circuit de Phillip Island est réputé pour produire des courses très disputées et il n'y a rien de plus apprécié par les ...

MICHELIN PRET POUR PHILLIP ISLAND

Le GP d'Australie est l'un des événements les plus attendus du calendrier MotoGP. Le circuit de Phillip Island est réputé pour produire des courses très disputées et il n'y a rien de plus apprécié par les pilotes que des bagarres roue dans roue pendant qua rante cinq minutes. Ainsi l'an dernier, le GP 500 fut le plus serré de l'histoire du championnat avec, à l'arrivée, seulement 2''832 secondes entre le vainqueur et le neuvième.

Cette année, la course devrait être tout aussi disputée et les pilotes Michelin tout aussi performants. Le manufacturier français est déjà champion 2002 grâce à Valentino Rossi (Repsol Honda Team RC211V-Michelin). Le phénomène italien avait remporté le GP d'Australie l'an dernier et s'est assuré du titre 2002 il y a deux courses, à Motegi (Japon). Il comptera fort logiquement à nouveau parmi les favoris ce week-end.

Le titre de Rossi est le 22e pour Michelin en catégorie reine depuis 27 ans. Il montre à quel point, dans le championnat moto le plus relevé qui existe, la technologie du fabriquant de pneus s'est révélée supérieure pendant plus de deux décennies. La derni ère a d'ailleurs été particulièrement réussie pour Michelin, qui a engrangé pendant cette période 11 titres mondiaux en GP et 9 en mondial superbike. Une supériorité qui n'a fait que s'accentuer cette année, Michelin ayant réalisé d'importants progrès avec l'arrivée des nouvelles motos quatre-temps qui ont offert à la firme un règne sans partage sur le MotoGP.

Après 14 courses, les pilotes Michelin sont invaincus cette année. Ils ont en plus signé la pole et le record du tour à chacune de ces épreuves. Sans oublier les 41 places sur le podium sur 42 et les 52 places en première ligne sur 56 qu'ils ont obtenu. En mondial superbike, le constat est tout aussi impressionnant avec 25 victoires Michelin sur les 26 courses d'une saison 2002 qui est maintenant terminée.

LES PILOTES ET PHILLIP ISLAND

Valentino Rossi peut encore espérer égaler le record de Mick Doohan : 12 victoires en une saison. L'Australien avait réussi ce tour de force en 1997, l'année où il prit le 4e de ses 5 titres mondiaux en 500. Rossi a déjà gagné 10 fois cette année et ce wee k-end, il peut également viser sa 4e victoire à Phillip Island - il y a déjà gagné en 1998 et 1999 en 250 et l'année dernière en 500. Mais dimanche, rien ne sera simple pour lui. Max Biaggi (Marlboro Yamaha Team YZR-M1-Michelin) et Alex Barros (West Honda Pons NSR500-Michelin), respectivement vainqueurs à Sepang et à Motegi, ont bien l'intention de ne pas laisser le champ libre à Rossi.

Le tracé de Phillip Island est superbe. Il est rapide et ouvert, ce qui donne toujours des courses intenses dans lesquelles les pilotes peuvent s'en donner à c^Üur joie et laisser libre cour à leur talent. Rossi a déjà hâte d'en découdre. " Gagner de peu es t toujours plus excitant, pour moi comme pour les fans, " explique-t-il. " Mais je me donne toujours à 100% et si je gagne avec un demi-tour d'avance, tout ce que cela veut dire c'est que moi, l'équipe, la moto et les pneus ont mieux marché que les autres. "

Les pneus comptent toujours beaucoup ils sont l'interface unique entre la piste et la moto et déterminent la vitesse à laquelle un pilote peut négocier un virage. A Phillip Island, les pneus jouent un rôle encore plus déterminant. " Les quatre-temps nous obligent à penser encore plus aux pneus, " poursuit Rossi. " Les machines sont si puissantes que l'on peut faire patiner la roue arrière tout le temps si l'on n' y prête pas attention. Pour tirer le meilleur de ses pneus, un pilote doit savoir les gérer, surtout ici. "

Ce n'est pas Doohan qui contredira Rossi. L'Australien est maintenant directeur général du HRC, le service course de Honda. Il connaît aussi bien la piste de Phillip Island que les pneus Michelin, puisqu'il a remporté le grand prix d'Australie en 98 et ses cinq titres avec la marque. Et il s'attend à voir les pilotes quatre temps battre de nouveaux records ce week-end. " Je pense que la nouvelle génération de pneus Michelin sera très bien adaptée à cette piste, " dit-il. " Michelin a considérablement relevé le niveau et les motos ont aussi beaucoup progressé. La dernière fois que des essais ont eu lieu ici avec les quatre temps, les équipes n'en étaient qu'au début de leurs programmes de développement. Maintenant elles maîtrisent beaucoup mieux ces nouvelles motos, alors je ne vois pas pourquoi les temps ne passeraient pas sous la barrière des 1'30 minutes. De toute façon, les techniciens Michelin demanderont à leurs pilotes d'accumuler les tours pendant les séances d'essais afin de parfaitement préparer la c ourse. "

" Phillip Island est très rapide et donc très dur avec les pneus. Le plus gros problème c'est qu'il y a beaucoup de virages à gauche rapides qui font chauffer ce côté là des pneus. Il faut donc économiser ses pneus en course. Il faut éviter d'être trop vio lent avec la poignée de gaz pour ne pas trop faire glisser, et donc chauffer, les pneus. Comme les virages sont plutôt longs ici, un pilote n'est pas obliger de mettre sa moto en dérive pour la faire tourner. Il faut provoquer la glisse sans pour autant de voir ouvrir les gaz en grand car il est important de ne pas " cramer " le pneu. Et ici, surtout à la sorties des gauches rapides, il est très facile de cramer son pneu. "

Pour aller vite à Phillip Island, explique Doohan, il faut surtout bien négocier les virages du fond. " La partie qui va de Siberia au virage MG est très importante, " précise-t-il. " J'arrivais toujours à y prendre une demie seconde d'avantage sur les aut res pilotes. Le reste de la piste n'est pas si technique. Mais cette partie là est tellement rapide qu'il suffit de relâcher la poignée un poil pour perdre deux dixièmes. "

Doohan a déjà piloté Honda RCV plusieurs fois depuis un an mais il n'a plus couru depuis avril 1999, l'année où il fut victime d'une énorme chute aux essais du GP d'Espagne qui l'obligea à mettre un terme à sa carrière de pilote. Il a beaucoup appris à Ros si lorsque l'Italien est arrivé en 500 en 2000 mais aujourd'hui, Doohan est plus en retrait par rapport à son protégé. " Je ne m'occupe pas du tout de choses comme le choix des pneus, " explique-t-il. " C'est à Valentino et JB (Jerry Burgess, le chef mécan icien australien de Rossi qui travaillait auparavant avec Doohan) d'en décider. Je ne sais pas ce que Valentino ressent sur la moto et en fin de compte, tout est une question de feeling. Valentino doit choisir les pneus avec lesquels il se sent le plus à l 'aise. Il doit aussi décider en fonction des préférences de son ingénieur Michelin. Quand je courrais, neuf fois sur dix je prenais les pneus que Michelin me recommandait. Car parfois, même si un pneu peut vous sembler bon, chez Michelin ils peuvent penser qu'il ne sera pas le meilleur pour la course. "

LES PNEUS MICHELIN ET PHILLIP ISLAND

Comme partout ailleurs, le palmarès Michelin est impressionnant en Australie. Les pilotes Michelin ont gagné 12 des 13 GP 500 disputés dans ce pays, des victoires obtenues à Phillip Island mais aussi à Eastern Creek, un circuit près de Sydney sur lequel le GP d'Australie s'est couru de 1991 à 1996.

L'an dernier, la course fut superbe avec neuf pilotes qui se sont livrés à une bataille mémorable pour la victoire. Au final, les sept premiers étaient des pilotes Michelin. Malgré l'intensité de cette bagarre, le record du tour n'est pas tombé. D'ailleurs , ce record tient depuis 1999, sans doute parce que les deux derniers GP ont été trop disputés et qu'il est difficile pour les pilotes de tourner dans des temps records lorsqu'ils se battent en paquet.

" Pour peu que la météo soit bonne, cette course est toujours un grand événement et chaque année nous l'attendons avec impatience, " confie Emmanuel Fournier, le responsable Michelin Grand Prix. " C'est une piste faite pour la moto, tous les pilotes l'ador ent et y produisent de fantastiques courses. Ici, le talent et l'agressivité priment. Mais pour nous, c'est beaucoup de travail. La piste sollicite beaucoup le pneu arrière à cause des nombreux virages à gauche qui sont très rapides, surtout la grande cour be qui ramène sur la ligne droite des stands."

En décembre dernier, Michelin avait effectué des essais intensifs avec Honda et Yamaha à Phillip Island pour développer le S4, un nouveau type de pneu arrière extrapolé du 16,5 pouces qui avait changé la donne en 500 en 2000 et 2001. Le S4 a été conçu pour encaisser les 200 chevaux des quatre-temps. Il ressemble au 16,5 et reprend son profil spécifique qui permet d'augmenter l'empreinte du pneu, ce qui donne plus de grip, et réduit sa température de fonctionnement. Pour certains pilotes, ce pneu est le plus gros pas en avant depuis qu'ils font de la compétition moto.

" Nous avions déjà bien travaillé sur le S4 en décembre et le pneu a encore été amélioré depuis, " ajoute Fournier. " De nouvelles carcasses nous ont permis d'augmenter le grip sur l'angle et la motricité. Nous aurons différents types de pneus arrière pour ce week-end tous assez durs, et plusieurs pneus avant avec des gommes différentes. Cette gamme de pneus avant est obligatoire ici car il peut faire assez froid. Si la piste est fraîche, les pilotes ont besoin d'un avant assez tendre pour se donner confian ce. "

-michelin-

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